Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Fleurs de Santé
25 mai 2012

Le Jardin d'Héliotrope

Couverture



       LE JARDIN D'HÉLIOTROPE

         VOTRE ROMAN POLICIER

                    DE L'ÉTÉ

         



Parce que la lecture fait partie d'une bonne santé,, je vous offre le premier chapitre de mon roman policier "LE JARDIN D'HÉLIOTROPE"  et si vous avez envie de lire la suite, vous pourrez peut être l'acheter pour le déguster  assis confortablement dans un train, sur la plage ou dans un transat sous un cerisier. Suspens, amour, humour, balades dans les villes de Pezenas, Montpellier, Alignan du Vent rythment les pages de ce roman fleuri que je ne qualifie pas de noir mais plutôt de rose. Un livre qui vous donnera la pêche et vous aurez envie de tourner les pages pour connaître ll'épilogue.

 Malheureusement je ne suis pas encore connue comme Agatha Christie mais je compte sur vous !!!

 Le  commander en librairie, on le trouve sur amazone et chez Edilivre.com 

 Le Jardin d'Héliotrope, Evelyne Delicourt,

Editions Edilivre.com 22,50 euros

Résumé

La vie est mouvance et tout peut basculer du jour au lendemain. Pour Floriane, tout a commencé avec cette chienne de journée d’avant-veille de Noël où elle s’est retrouvée à la porte de son appartement avec seulement 20 euros en poche. Où aller ? Un tableau, « Le jardin », la fait entrer à l’Héliotrope, un magasin d’antiquités. À partir de cet instant, sa vie va être bouleversée : un héritage dans le Languedoc, entre vigne et garrigue, des menaces de mort aussi... De nombreux personnages, Antoine, l’antiquaire, Roberto Pasini, l’inspecteur épicurien, Lillie, l’intendante dévouée, Sylva la peintre vont croiser son chemin.


Chapitre 1

Floriane ouvrit un œil puis l’autre. Elle se pelotonna sous sa couette, ne voulant pas mettre un pied dehors car elle sentait que cette journée ne serait pas facile à vivre. Elle devait aller chercher toutes ses affaires dans l’appartement de son ex-mari, rue de la Faisanderie dans le seizième arrondissement de Paris. Elle s’étira et se décida enfin à sortir du lit. Elle se doucha et choisit avec soin sa tenue. Elle descendit prendre son petit-déjeuner avec Antoine, le propriétaire de l’Héliotrope, magasin d’antiquité où elle travaillait.

La matinée se passa rapidement, elle cira les meubles, finit le ponçage d’une commode. Elle n’eut même pas le temps de prendre son café habituel. Elle emprunta la camionnette Peugeot de la boutique et partit après le déjeuner vers treize heures. Elle passa prendre de l’essence chez son ancien garagiste car la jauge était pratiquement à sec. Elle s’arrêta ensuite à sa banque retirer du coffre les bijoux de sa mère et clore son compte. Elle ne voulait plus rien avoir à faire dans ce quartier. Elle passa le seuil de l’immeuble vers quinze heures. Elle allait prendre l’ascenseur lorsqu’elle entendit Rosita, la gardienne, l’appeler :

– Madame Floriane, madame Floriane, attendez- moi, je monte avec vous car je dois aller au huitième.

Elle fut contente de revoir Rosita qui faisait le ménage de l’appartement. Elles s’entendaient bien toutes les deux et Rosita l’aimait beaucoup.

– Alors comment cela se passe pour vous ?

– Pas très bien La nouvelle madame n’est pas très gentille. Je ne l’aime pas beaucoup et je ne sais pas si je vais rester. Elle me fait toujours des remontrances et elle a un portefeuille à la place du cœur.

Cette phrase fit sourire Floriane mais surtout l’étonna. Rosita, perle rare, travaillait vite et bien, jamais rien à lui reprocher en sept années.

Lorsque l’ascenseur s’arrêta, Floriane sentit son cœur battre. Revoir cet appartement lui rappelait trop de mauvais souvenirs. Elle aurait dû ne pas venir et envoyer quelqu’un chercher ses vêtements. Maintenant trop tard pour reculer. À la guerre comme à la guerre !

Rosita sonna. Personne ne répondit. Elle commenta :

– Bizarre, elle n’est pas sortie pourtant, quand je suis passée en début de matinée apporter le courrier, elle paraissait un peu grippée. Elle m’a dit qu’elle resterait à l’appartement toute la journée. Elle dort peut-être. J’ai mon trousseau de clefs.

Elles constatèrent que la porte n’était pas fermée mais simplement tirée. Elles entrèrent. Floriane nota que l’aspect de l’appartement avait changé. Deux canapés de cuir rouge flamboyant trônaient dans le salon. Des peaux de fausse fourrure zébrées jetées donnaient une impression de nouveaux riches. Quel goût ! pensa-t-elle. La locataire n’avait pas perdu de temps pour mettre son empreinte. Si le reste était aussi vulgaire, cela valait la peine de voir ça.

– Au fait Rosita, quel est son prénom ?

– Martine.

Elle tressaillit car elle détestait vraiment ce prénom. Toutes les Martine croisées dans son existence s’étaient révélées des créatures égoïstes, jalouses et parfois méchantes. Peut-être y avait-il sur terre une Martine sympathique et agréable à vivre, mais elle ne l’avait jamais rencontrée.

– Vous savez où sont mes affaires ?

– Elles se trouvent dans le dressing. Elle les a mis en vrac dans des sacs- poubelle. Je voulais les ranger proprement dans vos valises, mais elle m’en a empêché en me disant que je perdais mon temps et que le temps, c’était de l’argent.

Aucun bruit dans l’appartement. Un calme olympien. Floriane hésitait entre l’envie de voir la femme d’Eric et la fuite devant l’ennemie. Peut-être dormait-elle ?

Elle se rendit directement dans le dressing tandis que Rosita allait vers la chambre pour savoir si  la madame» avait besoin d’elle avant qu’elle ne commence le repassage.

Lorsque Floriane entra dans la pièce, elle s’écria :

Quelle pagaille !

Une chatte n’y aurait pas retrouvé ses chatons. Ses vêtements et affaires personnelles avaient été jetés pêle-mêle dans ses affreux sacs gris. Elle trouva enfin son sac à main avec ses cartes de crédit et son chéquier. Elle rangeait ses crèmes, ses produits de beauté, parfum préférée, « Quelques Fleurs » d’Houbigan que sa mère lui avait offerte pour ses dix-huit ans et qu’elle n’avait jamais plus quitté quand elle entendit un cri guttural. Elle se dirigea vers l’endroit d’où venait ce terrible hurlement, son ancienne chambre à coucher. Elle trouva Rosita criant :

– Madame Floriane, c’est horrible, horrible !

Le spectacle se déroulant devant ses yeux relevait d’une mauvaise série noire. Du sang  partout, sur la moquette, les tapis et sur le lit. Une véritable boucherie ! Martine gisait ensanglantée, bâillonnée et dénudée sur le lit, les chevilles et les mains ficelées. Encore vivante ou morte ? Floriane ne pouvait répondre à cette question. Essayer de garder son calme, ne rien toucher, appeler un médecin et la police, voilà les indications que son cerveau lui conseillait. Elle lisait beaucoup de romans policiers. Elle tentait de se rappeler ce que Miss Marple ferait à sa place. Le vide, rien ne lui venait sauf une phrase : elle devait agir rapidement. Elle appela aussitôt dans l’ordre son ancien médecin, le commissariat puis Eric à son bureau, il fallait quand même prévenir son pauvre ex-mari.

Son esprit fonctionnait vite. Décidément elle ne pourrait pas récupérer encore ses affaires car l’appartement allait être placé sous séquestre. Elle alla chercher son sac de voyage, le reste, on verrait plus tard. Une autre pensée lui traversa l’esprit, on allait peut-être l’accuser ?

Rosita passait, elle par toutes les couleurs, d’abord livide, rouge, puis verte, elle se rendit enfin dans les toilettes pour rendre son déjeuner.

Le médecin arriva en premier et constata le décès. La police suivit de très près ainsi qu’Eric qui eut une crise de nerf et dût être emmené à la clinique voisine.

Pendant ce temps, Floriane et Rosita réfugiées au fond du salon et assises sur les anciens fauteuils Louis XV n’ayant pas encore été mis au rebus, attendaient patiemment. On leur avait demandé de ne pas quitter les lieux car l’inspecteur qui devait les interroger n’était pas encore arrivé. Floriane essayait de reprendre ses esprits en se demandant si elle ne se trouvait pas dans un sombre cauchemar. Hélas, la réalité dépassait la fiction.

L’appartement fut envahi ensuite par une équipe d’enquêteurs habillés de blanc qui mesura, prit des empreintes, fit des tracés, réalisa de nombreux clichés. Le médecin légiste fixa l’heure de la mort approximativement entre onze heures et quatorze heures. Puis le corps fut enlevé pour être emporté à la morgue pour l’autopsie.

L’inspecteur Roberto Pasini, bel hidalgo brun italien d’une quarantaine d’années, les yeux vert émeraude, entra dans le salon un gros sandwich jambon-beurre cornichons à la main. Il s’excusa, cela faisait un peu désordre, mais il n’avait pas eu le temps de déjeuner. Il croqua de bon appétit dans son morceau de pain. Une fois son encas avalé, il demanda à Rosita de lui faire un café expresso bien corsé.

Rassasié, il s’approcha de Floriane, prit un fauteuil, lui fit face et commença son interrogatoire. Elle déclina son identité, et l’objet de sa présence dans l’appartement. Il lui demanda son emploi du temps de la journée. Heureusement que ce matin, elle n’avait pas quitté la boutique d’Antoine, qu’elle était passée au garage, à la banque où on la connaissait bien, Rosita confirma leur arrivée ensemble dans l’appartement. Néanmoins, elle sentait que l’Inspecteur Pasini la fixait d’un drôle d’air. Il lui demanda de venir le lendemain matin au commissariat de l’avenue Victor Hugo pour signer sa déclaration.

Elle pouvait partir. Elle respira de soulagement. Rosita la suivit encore toute tremblotante. Arrivée dans le hall, Floriane lui donna son numéro de téléphone avec l’ordre de ne le donner à personne, même pas à son ex-mari. Rosita la préviendrait quand l’appartement ne serait plus sous séquestre. Elle enverrait alors un ami chercher ses effets personnels.

Elle sortit de l’immeuble. L’air frais lui fit du bien. Son corps ne lui obéissait plus. Elle ne pouvait pas conduire dans cet état. Elle appela Antoine, lui raconta brièvement l’odieux crime, lui donna l’adresse pour qu’il vienne la chercher et ramener la voiture. Elle s’assit sur un banc en face de l’immeuble. En regardant l’entrée, elle se remémora cette journée d’avant Noël qui avait changé le cours de sa vie.

Si vous êtes sage et si vous le demandez, vous aurez peut-être droit au deuxième chapitre....

Publicité
Publicité
Commentaires
Fleurs de Santé
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 57 312
Publicité